Anciens projets

Epidémie de dengue 2017, Investigation des cas sévères : INSiDE
 
Financement : IPNC, IPP, CHT, NC
Chef de projet : M. Dupont-Rouzeyrol, C. Inizan (IPNC)
Partenaires : Institut Pasteur Paris, CHT, DASS-NC
Dates : 2017-2020
 
L’épidémie de dengue de 2017 était particulièrement sévère, caractérisée par un fort taux de d’hospitalisation (11,5 %) et 15 décès. Cette épidémie était associée à un grand nombre d’atteintes hépatiques. Au cours de cette épidémie, les sérotypes 1 à 3 du virus de la dengue ont co-circulé, le sérotype 1 étant responsable du plus grand nombre de cas. Nous avons évalué l’évolution génétique du virus de la dengue 1 entre la dernière épidémie de dengue 1 en 2013-2014 et l’épidémie de 2017. Nous avons mis en évidence que le virus a évolué entre ces deux épidémies. Nous avons ensuite comparé in vitro la capacité des virus de 2013-2014 et 2017 à se répliquer dans des cellules hépatiques humaines et à provoquer leur mortalité. Nous n’avons pas observé de différences significatives entre les virus de 2013-2014 et ceux de 2017, ce qui suggère que des facteurs humains et leur interaction avec le virus ont causé les formes sévères et les présentations hépatiques.

 

Une alliance globale pour le contrôle et la prévention du virus Zika: ZikAlliance
 
Financement : EU-H2020
Chef de projet : X. de Lamballerie (Inserm)
Partenaires : Consortium ZikAlliance
Dates : 2017-2021
 

En 2014, le Zika (ZIKV) émergeait dans la région Pacifique et diffusait dans le monde. Début 2016, l’OMS a déclaré l’épidémie de ZIKV une urgence de santé publique internationale en lien avec les conséquences neurologiques graves observées suite à une infection par le ZIKV. Le projet ZikAlliance est un vaste projet qui a pour objectifs d’étudier le virus Zika et ses conséquences à différentes échelles et à travers différents environnements. L’IPNC est partenaire de ce projet et est impliqué dans le WP6 : Vecteurs et plus particulièrement la partie compétence vectorielle. Cx quinquefasciatus de NC est réfractaire à l’infection par ZIKV. Ae. aegypti  de NC est un vecteur compétent pour ZIKV : sa capacité de transmission des ZIKV de la lignée africaine est significativement plus importante que pour les ZIKV de la lignée asiatique. Ces résultats confortent les précédents travaux réalisés chez Ae. aegypti dans l’unité (ACIP ZIKAE).

 

Compétence vectorielle d’Aedes aegypti pour les virus de la dengue, Nouvelle-Calédonie : DenVect
 
Financement : IPNC
Chef de projet : O. O’Connor (IPNC)
Partenaires : UREEm (IPNC)
Dates : 2016-2019
 
La survenue des épidémies de dengue nécessite trois acteurs clés : l’agent pathogène (c’est-à-dire le virus), le vecteur (Aedes sp.) et l’hôte humain. En Nouvelle-Calédonie, Ae. aegypti est le seul vecteur connu du virus de la dengue (DENV).Ces observations suggèrent que notre vecteur local est compétent pour le DENV. Cependant, sa capacité à être infecté par le DENV, lui permettant de reproduire et de transmettre le virus à l’hôte humain, n’a pas encore été étudiée. L’objectif de ce projet était d’étudier la capacité des Ae. aegypti néo-calédoniens à transmettre les différents sérotypes DENV, en lien avec le profil épidémiologique observé et d’évaluer la reproductibilité des expériences de compétence vectorielle. Les expériences réalisées ont permis de confirmer que le vecteur calédonien est capable de transmettre les 4 sérotypes de dengue dès 7 jours post-infection. L’efficacité de transmission à 14 jours post-infection varie de 10 à 20% pour les différents sérotypes testés. Il semblerait que la quantité de virus infectieux dans la salive soit plus élevée pour le DENV-1/gI par rapport au DENV-1/gIV.