Avec le soutien du gouvernement de la Nouvelle Calédonie, l’Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie propose un post doctorat de 36 mois en épidémiologie .

Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie
Recherche, Santé publique , Formation
Avec le soutien du gouvernement de la Nouvelle Calédonie, l’Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie propose un post doctorat de 36 mois en épidémiologie .
Suite aux épidémies de dengue en Nouvelle Calédonie, les équipes du CHT, de la DASS NC et de l’IPNC viennent de publier dans BMC Infectious Diseases le développement d’un score prédictif de dengue sévère applicable au lit du malade pour améliorer la prise en charge .
Cette publication est dédiée à la mémoire du Docteur Elodie Descloux du CHT.
https://bmcinfectdis.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12879-021-06146-z
Le 24 juin juin à 18h en amphi 400 de l’Université de Nouvelle Calédonie , Antsa Rakotonirina (EDP-UNC) de l’ IPNC soutiendra sa thèse de doctorat intitulée « Apport de la spectrométrie de masse MALDI-TOF à la surveillance des moustiques vecteurs d’arbovirus ».
Cette thèse est soutenue par le Réseau international des instituts Pasteur (bourses doctorales Calmette et Yersin) , l’Etat Français via le Fonds de coopération économique social et culturel pour le Pacifique Sud et l ‘Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie.
Cette thèse démontre la capacité du MALDI-TOF à identifier les espèces de moustiques capturés sur le terrain, à une échelle locale, régionale et internationale.
Olivia O’Connor (IPNC) soutiendra sa thèse de doctorat intitulée « Aedes aegypti et les épidémies de dengue en Nouvelle-Calédonie : importance du vecteur et de l’environnement dans l’émergence virale » le 27 avril 2021 à 18h dans l ‘Amphithéâtre 400 de l’ Université de Nouvelle Calédonie.
Cette soutenance est ouverte au Public
Composition du jury
Cette thèse a été financée et conduite au plan scientifique avec l’Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie
L’épidémie de dengue de 2016-2017 en Nouvelle-Calédonie a été marquée par une recrudescence du nombre de formes cliniques sévères de dengue , associées à des présentations hépatiques. Au cours de cette épidémie, le virus de la dengue de type 1 a été le sérotype majoritaire, co-circulant avec les virus de dengue 2 et 3. La précédente épidémie en 2013-2014 avait également été causée par la dengue de type 1.
Dans l’étude menée par l’ IPNC en collaboration avec le CHT Médipôle, la DASS-NC et l’Institut Pasteur à Paris, le virus de la dengue responsable de l’épidémie de dengue de 2016-2017 a évolué par rapport au virus qui a causé l’épidémie de 2013-2014, et a acquis 4 mutations.
Ces mutations ont des conséquences limitées sur la capacité du virus à se répliquer in vitro dans des cellules hépatiques mais pourraient moduler la réponse immunitaire dirigée contre le virus, conduisant au développement de formes sévères chez certains patients.
Full article: Viral evolution sustains a dengue outbreak of enhanced severity (tandfonline.com)
Sous la coordination de la Communauté du Pacifique et de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’équipe d’entomologie de l ‘IPNC dirigé par N Pocquet a participé à la rédaction du ‘Manuel de surveillance et contrôle des vecteurs Aedes dans le Pacifique » . Ce manuel est désormais consultable en ligne via http://purl.org/spc/digilib/doc/w97br.