Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie
Recherche, Santé publique , Formation
A l’occasion du Comité de coordination de l ‘IPNC, le Professeur PM Girard a pu échanger avec les représentant-e-s des institutions en Nouvelle Calédonie sur les priorités de santé et santé publique et faire un point sur les programmes de recherche actuellement en cours au sein de l’institut.
Mme Marie-Estelle Soupé-Gilbert, chercheure de l’IPNC, s’est rendue à Fidji en janvier 2020 pour assurer la formation du personnel fidjien du laboratoire des Autorités de Biosécurité de Fidji (BAF) et du Fiji Center of Diseases Control au diagnostic moléculaire de la leptospirose.
Des échanges et discussions ont également été consacrés à la mise en œuvre de la sérologie de référence MAT au Fiji CDC ainsi qu’à des projets de recherche dans une approche One Health.
Cette mission a bénéficié du soutien de la Commission du Pacifique et du Service de la coopération régionale et des relations extérieures du Gouvernement de la Nouvelle Calédonie.
Dans le cadre de sa mission en Nouvelle Calédonie , une délégation mandatée par le Ministère de l’ Outre-mer composée de Martine Hossaert, directrice adjointe Scientifique (CNRS), du Professeur G Lajoie, Président du conseil académique de l’ Université de la Réunion et du Professeur B Jegou, chercheur émérite à l ‘INSERM
accompagnée par le délégué à la recherche du Haut Commissariat Moulay ABDELGHANI-IDRISSI, a pu visiter l ‘IPNC et échanger avec les scientifiques sur les enjeux de la recherche en santé dans la perspective de la future plateforme de recherche dans le Pacifique.
L’IPNC vient de publier dans le journal PlosONE (https://doi.org/10.1371/journal.pone.0227055) un article regroupant les connaissances actuelles sur le mode de vie des leptospires dans les eaux et les sols, à partir de l’analyse de 86 articles scientifiques.
Ce travail a permis de confirmer la capacité des leptospires à survivre dans l’environnement. Récemment, la communauté scientifique s’est intéressée à l’étude des données quantitatives des leptospires dans les eaux et les sols. Il a ainsi été mis en évidence une plus grande abondance des leptospires dans les sols que dans les eaux, appuyant l’hypothèse selon laquelle les sols constituent leur habitat et les fortes pluies permettent la dispersion des leptospires associés aux particules du sol.
Le 21 janvier 2020 se tiendra à l ‘IPNC la réunion de lancement du programme de recherche sur la leptospirose soutenu par un financement de l’Agence nationale de la Recherche. Ce projet réunira une collaboration , pour une durée de 3 années, de l’Université de la Nouvelle-Calédonie (ISEA) l’Institut de Recherche pour le Développement (UMR Hydrosciences et IMPMC) l’Institut Pasteur (Biologie des Spirochètes) et l’IPNC (UREL) .
Son ambition est de décrire les déterminants telluriques et hydrologiques qui expliquent la survie environnementale et la dispersion des leptospires pathogènes à l’origine des cas humains de leptospirose en Nouvelle Calédonie.
Dans les médias:
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/nouvelles-recherches-comprendre-bacteries-leptospirose-791485.html
En ce début d’année , toute l ‘équipe de l’Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie adresse à l’ensemble de ses partenaires ses remerciements et présente ses Meilleurs Voeux !