Le potentiel anti-inflammatoire de molécules marines issues de micro-organismes marins

Une publication de Malia LASALO parue dans Marine Drugs spéciale édition « Potentiel pharmacologique des produits naturels marins », du 3 septembre 2024

Le milieu marin représente une formidable source de biodiversité, encore largement inexploré, et possède un fort potentiel pharmacologique. En effet, plusieurs produits naturels marins (PMN) bioactifs, dont des immunomodulateurs, ont été identifiés au cours des dernières décennies. Ici, nous examinons comment ce réservoir de molécules bioactives pourrait être mobilisé pour développer de nouveaux composés anti-inflammatoires spécialement produits par ou dérivés de micro-organismes marins. Après une description détaillée des PMN exerçant un potentiel immunomodulateur et de leur cible biologique, nous aborderons brièvement les défis associés à la découverte de composés anti-inflammatoires à partir de micro-organismes marins.

L’IPNC, membre allié du Pacific Vector Network

L’IPNC a été sélectionné pour faire partie des 3 membres alliés du Pacific Vector Network (PVN) pour la période 2024 – 2026, aux côtés des membres permanents que sont l’OMS, la CPS et le PIHOA.

Le PVN fait désormais partie du Réseau Océanien de Surveillance de la Santé Publique (ROSSP) et a pour mission principale le renforcement des capacités de surveillance et de contrôle des moustiques vecteurs dans la région Pacifique. https://www.pihoa.org/event/pvn-meeting-2024/

Dans le cadre de cette nomination, Nicolas Poquet représentera l’IPNC et fournira une expertise et un appui technique sur les questions d’identification des vecteurs, de formation en entomologie et de contrôle des vecteurs, notamment par des outils de lutte moderne (i.e., Wolbachia).

Cette nomination va dans le sens des engagements de l’IPNC pour l’amélioration de la santé des populations dans la région Pacifique, par la recherche et la formation, des missions qui seront facilitées par l’ouverture du Vectopôle sur le site de l’Université de la Nouvelle-Calédonie en 2025.

Une Pasteurienne de Nouvelle-Calédonie nominée à l’EMBO!

L’organisation européenne de biologie moléculaire, European Molecular Biology Organization (EMBO), a pour mission de promouvoir une biologie de grande qualité en soutenant des chercheurs de talent à toutes les étapes de leur carrière, en encourageant les échanges et en favorisant l’essor d’un environnement scientifique d’excellence dans le domaine des sciences de la vie.

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Élus par un processus très sélectif par les membres de l’organisation, 50 à 60 chercheurs, les plus reconnus de leur domaine, rejoignent chaque année l’EMBO. Avec l’ensemble des membres de l’organisation, ils ont un rôle primordial dans l’organisation de la recherche européenne en biologie et dans ses orientations scientifiques. L’organisation compte plus de 2 000 membres dans ses rangs.
 
Mardi 9 juillet dernier, la prestigieuse organisation qui célèbre son 60e anniversaire, a annoncé l’élection de 120 nouveaux membres.  Parmi ces nouveaux membres français figurent trois personnes de l’Institut Pasteur dont une de l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie.

Myrielle Dupont-Rouzeyrol,  responsable de l’unité de recherche et d’expertise Dengue et arboviroses à l’Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie, dont le parcours est marqué par ses contributions substantielles à l’arbovirologie, en particulier dans la région du Pacifique. Ses recherches, ses innovations en matière de diagnostic et sa collaboration avec les autorités sanitaires ont permis d’améliorer la compréhension des arbovirus, d’éclairer les stratégies de santé publique et de faire progresser le domaine de la lutte contre les maladies transmises par les moustiques. Son travail continue d’enrichir la réponse face aux maladies infectieuses émergentes et à renforcer les efforts pour atténuer leur impact sur les populations vulnérables.

L’Institut Pasteur, en présence de sa Directrice Générale la professeur Yasmine Belkaid, a le plaisir d’annoncer la création imminente de l’Institut Pasteur du Japon (IPJ).

C’est dans une volonté de renforcer sa collaboration avec des universités, institutions de recherche, entreprises et organisations publiques japonaises d’excellence sur un large éventail de thématiques, notamment le vieillissement de la société, le changement climatique, la pollution marine et la perte de biodiversité, que l’Institut a décidé de fonder l’IPJ.