Bactéries résistantes : une menace invisible qui nous concerne tous !
Conférence C’Nature ouverte à tous – Mardi 1er juillet à 18h à l’auditorium de la
Province Sud.

Lire le communiqué de presse ci-dessous :
Les remèdes du Pacifique : entre traditions et médecine du futur
Une soirée dédiée aux savoirs ancestraux et aux avancées scientifiques sur les plantes médicinales du Pacifique se tiendra le jeudi 12 juin 2025. Trois éminents chercheurs lèveront le voile sur leurs travaux fascinants, à la croisée de la biodiversité, des traditions et de la santé.

Informations pratiques :
- Quoi : Conférence « Remèdes du Pacifique : Entre traditions et médecine du futur »
- Quand : Jeudi 12 juin 2025 à 18h15
- Où : Salle Sisia, Centre Culturel Tjibaou, Nouméa
- Tarif : Entrée libre et gratuite (dans la limite des places disponibles)
- Plus d’informations : 41.45.45 – centretjibaou.nc
- Visuel : © Hainarii Tuua
ÉTUDE DE LA RÉPONSE IMMUNITAIRE À LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19
Le mot de l’équipe
« Il nous tenait à coeur de comprendre la réponse des calédoniens à la vaccination, afin d’adapter la stratégie vaccinale à notre population unique. Votre participation a été primordiale pour faire avancer les connaissances sur la santé au bénéfice des populations du Pacifique. Nous souhaitons que ces résultats contribuent à encourager la prévention et les campagnes de vaccination contre les maladies en Nouvelle-Calédonie.»
L’étude COVCAL portait sur la réponse immunitaire de la population de Nouvelle-Calédonie à la vaccination contre la COVID-19.
Elle a été menée par l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie et ses partenaires du CHS, de la DPASS-Sud, du CHT et de l’ASS-NC entre décembre 2021 et août 2022 auprès de 585 participants de Nouvelle-Calédonie.


L’équipe COVCAL

De gauche à droite : Emmanuelle Kühn (directrice administrative et financière du CHS), Dr Georges Médevielle (médecin àla DPASS, investigateur de l’étude), Dr Valérie Albert-Dunais (médecin au CHS, investigatrice principale de l’étude), Dr Christophe Assié (médecin au CHT, investigateur de l’étude), Dr Marc Jouan (directeur de l’IPNC, investigateur principal de l’étude), Dr Myrielle Dupont-Rouzeyrol (chargée de recherche à l’IPNC, responsable scientifique de l’étude), Thibeaut Demaneuf (statisticien à l’ASS, statisticien de l’étude), Priscillia Piersanti (secrétaire médicale au CHS, secrétaire de l’étude), Anne-Fleur Griffon (technicienne de recherche clinique à l’IPNC et pour l’étude), Dr Catherine Inizan (ingénieure à l’IPNC, co-responsable scientifique de l’étude).
Les partenaires :

LEPTOSPIROSE : missions de terrain et réunion de lancement
Le mois d’avril, a été marqué par plusieurs activités menées dans le cadre de projets de recherche sur la leptospirose.
Mission à La Foa
Une première mission a été réalisée par Adriana LUGA dans le cadre de sa thèse : « Projet Leptomic ». Elle a consisté en un prélèvement d’échantillons de sol sur une parcelle spécifiquement sélectionnée à La Foa, site faisant l’objet d’un suivi depuis plusieurs mois en raison de ses caractéristiques environnementales jugées propices à la survie des leptospires pathogènes. Adriana s’intéresse particulièrement aux communautés bactériennes présentes dans ce sol et cherche à identifier celles susceptibles de jouer un rôle dans la persistance des leptospires.
Mission au Parc des Grandes Fougères
Une seconde mission, sous la coordination d’Eva MEUNIER, s’est déroulée dans le cadre du projet RESILEPTO, un projet d’étude sur les réservoirs et inégalités dans la leptospirose en Nouvelle-Calédonie. Cette initiative a consisté en une rencontre avec la direction du Parc Provincial des Grandes Fougères. L’objectif était de présenter le projet RESILEPTO, ainsi que de solliciter la participation active du parc dans la collecte d’échantillons d’origine animale, un volet essentiel de cette étude.



Groupe d’Épidémiologie Médicale (GEM)
Créé en octobre 2024, le nouveau Groupe d’Épidémiologie Médicale (GEM) a pour objectif de développer des projets de recherche répondant aux problématiques majeures de santé publique en Nouvelle-Calédonie et dans la région Pacifique.
Les priorités stratégiques du GEM sont de mener des études apportant des informations essentielles pour la santé des populations, de renforcer les collaborations locales et internationales, de participer activement aux activités d’épidémiologie dans le territoire et la région.
Les premiers axes de travail sont :
A. la Leptospirose et les Fièvres aiguës en Nouvelle Calédonie (projet NIHFI)
L’une des premières études à laquelle collabore le GEM est consacrée à la leptospirose et aux fièvres aiguës en Nouvelle-Calédonie. Ce projet, financé par les National Institutes of Health (NIH, USA), est mené en collaboration avec les autres unités de l’IPNC, sous la direction de Frederic Veyrier. L’étude fait partie d’un projet multicentrique international qui inclut des partenaires de diverses institutions (Duke University, University of California-Los Angeles, INRS…).
L’objectif principal de cette étude est d’identifier des biomarqueurs qui permettront d’améliorer à la fois le diagnostic et le pronostic de la leptospirose. Un second objectif de l’étude est de réaliser un état des lieux des diagnostics différentiels pour les patients présentant une symptomatologie similaire à celle de la leptospirose. Ce travail vise à fournir des outils diagnostiques plus précis et à améliorer la prise en charge des patients.
B. le Rhumatisme Articulaire aigu et Cardiopathie rhumatismale chronique
Le rhumatisme articulaire aigu (RAA) et la cardiopathie rhumatismale chronique (CRC) représentent des problèmes de santé publique importants en Nouvelle-Calédonie et dans l’ensemble du Pacifique. Le GEM prépare actuellement un projet visant à étudier cette pathologie sous différents angles : épidémiologique, bactériologique, immunologique, génétique, ainsi qu’en sciences humaines et sociales sans oublier l’impact de cette pathologie en économie de la santé. Ce projet est préparé, en collaboration avec les acteurs de santé et les pouvoirs publiques, pour permettre d’adapter la prévention, le diagnostic et la prise en charge des patients (Protocole de l’Agence Sanitaire et Sociale de la Nouvelle-Calédonie) :
C. Microbiote, obésité et diabète de type 2
L’ obésité et le diabète de type 2 sont des défis de santé publique majeurs en Nouvelle-Calédonie et dans la région. Un projet de recherche est actuellement en préparation pour mieux comprendre les facteurs contribuant à ces maladies. L’objectif du GEM est de proposé un projet visant à étudier l’obésité et le diabète sous différentes composantes, afin d’apporter des éléments de réponse, utiles aux politiques de santé publiques et aux actions de prévention et de prise en charge.

