MINDO : Etude sur le microbiote, l’obésité et le diabète en Nouvelle-Calédonie

Porteurs du projet : Dr A.Loarec, Dr M. Buchy (CHT), Dr B. Creugnet, Dr N. Deboucher (CSSR), Dr. D. Megraoua (ASS-NC)

Collaborateurs : D. Ukeiwe, Dr. J. Colot, Dr. Jouan

Partenaires : CHT, UNC, IPP, RIKEN IMS (Japon),

Dates : A partir de Septembre 2025 ( Fin prévue en 2026)

Le projet MINDO (Microbiota In New Caledonia Diabetes Obesity) a pour objectif d’explorer les liens entre le microbiote intestinal (l’ensemble des micro-organismes vivant dans l’intestin), le métabolome fécal (les petites molécules produites ou modifiées par ces micro-organismes), et deux grandes problématiques de santé publique en Nouvelle-Calédonie : l’obésité et le diabète de type 2.

Portée par l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie en partenariat avec plusieurs établissements de santé calédoniens, l’Université de Nouvelle-Calédonie, ainsi que des laboratoires de recherche internationaux, l’étude prévoit d’inclure 270 adultes, répartis entre patients diabétiques, patients obèses non diabétiques, et sujets témoins. Chaque groupe comprendra des participants habitant depuis au moins 3 ans sur le territoire et issus de trois communautés de Nouvelle-Calédonie : mélanésienne, polynésienne et européenne.

Des prélèvements de sang, d’urines et de selles seront réalisés, accompagnés d’un recueil de données médicales et de questionnaires portant sur l’alimentation, l’activité physique, et le bien-être. Ces informations permettront d’approfondir la compréhension des interactions entre l’environnement intestinal, les habitudes de vie et les déséquilibres métaboliques.

Le recrutement commencera en septembre 2025, après obtention des autorisations éthiques.
Ce projet constitue une étape majeure dans le développement de la recherche médicale en Nouvelle-Calédonie, avec pour ambition de mieux adapter les stratégies de prévention et de soins aux réalités locales.

Les remèdes du Pacifique : entre traditions et médecine du futur

Une soirée dédiée aux savoirs ancestraux et aux avancées scientifiques sur les plantes médicinales du Pacifique se tiendra le jeudi 12 juin 2025. Trois éminents chercheurs lèveront le voile sur leurs travaux fascinants, à la croisée de la biodiversité, des traditions et de la santé.


Informations pratiques :

  • Quoi : Conférence « Remèdes du Pacifique : Entre traditions et médecine du futur »
  • Quand : Jeudi 12 juin 2025 à 18h15
  • Où : Salle Sisia, Centre Culturel Tjibaou, Nouméa
  • Tarif : Entrée libre et gratuite (dans la limite des places disponibles)
  • Plus d’informations : 41.45.45 – centretjibaou.nc
  • Visuel : © Hainarii Tuua

ÉTUDE DE LA RÉPONSE IMMUNITAIRE À LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19

Le mot de l’équipe
« Il nous tenait à coeur de comprendre la réponse des calédoniens à la vaccination, afin d’adapter la stratégie vaccinale à notre population unique. Votre participation a été primordiale pour faire avancer les connaissances sur la santé au bénéfice des populations du Pacifique. Nous souhaitons que ces résultats contribuent à encourager la prévention et les campagnes de vaccination contre les maladies en Nouvelle-Calédonie.»

✅ L’étude COVCAL portait sur la réponse immunitaire de la population de Nouvelle-Calédonie à la vaccination contre la COVID-19.

✅ Elle a été menée par l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie et ses partenaires du CHS, de la DPASS-Sud, du CHT et de l’ASS-NC entre décembre 2021 et août 2022 auprès de 585 participants de Nouvelle-Calédonie.

L’équipe COVCAL

De gauche à droite : Emmanuelle Kühn (directrice administrative et financière du CHS), Dr Georges Médevielle (médecin àla DPASS, investigateur de l’étude), Dr Valérie Albert-Dunais (médecin au CHS, investigatrice principale de l’étude), Dr Christophe Assié (médecin au CHT, investigateur de l’étude), Dr Marc Jouan (directeur de l’IPNC, investigateur principal de l’étude), Dr Myrielle Dupont-Rouzeyrol (chargée de recherche à l’IPNC, responsable scientifique de l’étude), Thibeaut Demaneuf (statisticien à l’ASS, statisticien de l’étude), Priscillia Piersanti (secrétaire médicale au CHS, secrétaire de l’étude), Anne-Fleur Griffon (technicienne de recherche clinique à l’IPNC et pour l’étude), Dr Catherine Inizan (ingénieure à l’IPNC, co-responsable scientifique de l’étude).

Les partenaires :

LEPTOSPIROSE : missions de terrain et réunion de lancement

Le mois d’avril, a été marqué par plusieurs activités menées dans le cadre de projets de recherche sur la leptospirose.

Mission à La Foa

Une première mission a été réalisée par Adriana LUGA dans le cadre de sa thèse : « Projet Leptomic ». Elle a consisté en un prélèvement d’échantillons de sol sur une parcelle spécifiquement sélectionnée à La Foa, site faisant l’objet d’un suivi depuis plusieurs mois en raison de ses caractéristiques environnementales jugées propices à la survie des leptospires pathogènes. Adriana s’intéresse particulièrement aux communautés bactériennes présentes dans ce sol et cherche à identifier celles susceptibles de jouer un rôle dans la persistance des leptospires.

Mission au Parc des Grandes Fougères

Une seconde mission, sous la coordination d’Eva MEUNIER, s’est déroulée dans le cadre du projet RESILEPTO, un projet d’étude sur les réservoirs et inégalités dans la leptospirose en Nouvelle-Calédonie. Cette initiative a consisté en une rencontre avec la direction du Parc Provincial des Grandes Fougères. L’objectif était de présenter le projet RESILEPTO, ainsi que de solliciter la participation active du parc dans la collecte d’échantillons d’origine animale, un volet essentiel de cette étude.

Réunion de lancement RESILEPTO

Puis s’est tenue la réunion de lancement officielle du projet RESILEPTO avec l’ensemble de nos partenaires. Cette réunion a été couverte par la chaine NC La 1ère, qui a réalisé une série d’interviews. Une première diffusion est disponible ici.